Ce qu’il faut connaître sur l’assurance-vie ?

Au moins 45% des Français détiennent un contrat d’assurance-vie. Il s’agit du placement préféré des épargnants, devant le livret A. Plus performant, c’est aussi un produit financier plus complexe qui nécessite d’être bien renseigné pour faire les bons choix.

Assurance vie ou PEL

: l’essentiel

Types de contratMonosupport ou multisupport
Types de supportFonds en euros ou unités de compte
Types de fraisEntrée, versement, arbitrage, gestion
Types de sortieRente, succession,
Rachat partiel ou total

Qu’est-ce qu’une assurance-vie ?

L’assurance-vie est un produit d’épargne à moyen terme. Le souscripteur signe un contrat avec un assureur. Il verse un capital et/ou des primes et l’assureur s’engage à payer une rente ou un capital aux bénéficiaires à l’issue d’une échéance donnée. La durée du contrat est fixée à la signature. Elle est généralement de huit ans et peut être prolongée chaque année par tacite reconduction.

Trois types de contrat différents

Les polices d’assurances-vie se répartissent en trois types de contrat : contrat en cas de vie, contrat en cas de décès, contrat vie et décès.

Dans un contrat en cas de vie, si vous êtes vivant à la fin du contrat, l’assureur paye une rente ou un capital à vous ou aux personnes que vous aviez désignées. Si vous êtes décédé, ils sont versés aux destinataires.

Dans un contrat en cas de décès, l’assureur verse une somme en une ou plusieurs fois à vos bénéficiaires si vous mourrez avant une certaine date ou un certain événement (la majorité de vos enfants par exemple).

Dans un contrat vie et décès, si vous êtes vivant à la fin du contrat, l’argent vous est versé. Dans le cas contraire, il est versé aux bénéficiaires figurant dans le contrat.

Une répartition entre plusieurs supports

Les sommes placées sont réparties entre deux types de fonds : les fonds en euros et les unités de compte (UC). Les contrats monosupports sont constitués uniquement de fonds euros ou d’unités de comptes. Les contrats multisupports proposent les deux.

Le fonds en euros pour la sécurité

L’argent du fonds euros est converti en obligations auprès d’un État (obligations souveraines) ou d’entreprises (obligations financières) et en investissement immobilier. C’est un support complètement sécurisé. Chaque année, vous percevez des intérêts qui s’ajoutent au capital. Le capital ne peut-être perdu mais le rendement est faible.

Dans les fonds en eurocroissance, l’adhérent est assuré de retrouver son investissement à l’échéance du contrat mais pas s’il rompt son engagement avant son terme.

Les unités de comptes pour la performance

Les supports en unités de compte contiennent des actions, des obligations, des parts dans des organismes de placement collectif en valeurs mobilière (OPCVM), des SICAV, des société civiles de placement immobilier (SCPI), des trackers, etc. Vous ne détenez pas un capital mais un nombre d’unités de compte. Ce nombre est garanti mais pas leur valeur.

Les fluctuations, à la hausse comme à la baisse, sont plus importantes que dans les fonds euros. Le rendement et les gains peuvent être plus élevés mais vous prenez également le risque de voir votre capital diminuer.

La plupart des polices sont multisupport. Elles proposent une part en fonds euros afin de sécuriser l’investissement et une part en unités de comptes pour augmenter la performance.

Comment fonctionne une assurance-vie ?

Toute personne majeure ou n’étant pas sous mesure de protection peut ouvrir une assurance-vie à condition de respecter les conditions, l’âge notamment, établies par l’assureur.

Souscrire un contrat

De nombreux organismes comme les banques, les mutuelles, les assurances, les courtiers proposent des assurances-vie. Si vous souhaitez signer un contrat, vous pouvez prendre contact avec l’un d’entre eux.

Au cours du premier entretien, le conseiller évalue votre profil d’investisseur grâce à un questionnaire. Il porte sur vos connaissances en matière de gestion de patrimoine et détermine le niveau de risque qui vous correspond. Un premier versement vous sera demandé à l’ouverture, son montant dépend des conditions d’adhésion.

Si vous changez d’avis, vous disposez d’un délai de rétractation de trente jours calendaires. Pour annuler la souscription, il suffit d’informer l’assureur par lettre recommandée avec accusé de réception. Les fonds vous sont restitués en intégralité sous un mois.

Choisir les bénéficiaires

Lors de la signature, vous désignez des bénéficiaires. Il s’agit des personnes, autres que vous, qui disposeront de l’argent soit en première intention, soit si vous disparaissez.

Il peut s’agir de votre conjoint, marié ou non, de vos enfants, petits-enfants, de n’importe quelle autre personne de votre choix ou d’une association reconnue d’utilité publique apte à recevoir les dons et les legs.

Pour rédiger la clause bénéficiaire, vous pouvez nommer la personne explicitement (mon neveu Jean, ma sœur Marie…) ou utiliser une formule générique. Vous désignez par exemple votre « conjoint non séparé de corps ou en instance de divorce » afin de parer aux évolutions de votre situation matrimoniale.

Dans tous les cas, soyez précis dans votre description pour que les assureurs retrouvent les bénéficiaires : indiquez leur date et lieu de naissance, leur adresse, etc.

Changer de bénéficiaire assurance vie

Dans certains contrats, le bénéficiaire doit accepter sa désignation. Elle est alors irrévocable. Sinon, vous pouvez, à tout moment, changer le destinataire par lettre simple au gestionnaire. Il établira un avenant changeant l’identité du bénéficiaire.

Alimenter son assurance-vie

Une fois le contrat signé, vous pouvez continuer d’épargner en versant des primes. Selon les contrats, le montant et la date des versements sont obligatoires ou libres. Comme le premier dépôt, ils sont soumis à des frais correspondant à un pourcentage de la somme investie.

Selon le temps que vous voulez consacrer à la gestion de votre placement et votre connaissance du monde de la finance, vous pouvez opter pour plusieurs modes de gestion :

  • Gestion libre : vous faites les arbitrages et affectez vous-même l’argent aux différents fonds
  • Gestion pilotée ou conseillée : le conseiller vous propose des arbitrages que vous acceptez ou refusez
  • Mandat de gestion : le conseiller s’occupe de l’ensemble des arbitrages

L’assurance-vie, votre argent est-il toujours disponible ?

Même si l’assurance-vie est un placement à moyen terme, vous pouvez accéder à votre argent à tout moment. Vous pouvez effectuer un rachat total ou partiel. Vous vous acquittez alors des prélèvements sociaux et les gains sont soumis à l’impôt sur le revenu.

Demander une avance

Vous pouvez également demander une avance. L’assureur vous prête une somme que vous remboursez à une date donnée, avec des intérêts. Vos fonds sont maintenus sur votre assurance-vie et serviront à solder l’emprunt en cas de défaillance. Vous conservez l’ancienneté de votre contrat et continuez de générer des intérêts durant le prêt.

L’avance n’est pas soumise aux prélèvements sociaux ni imposable.

Liquider son assurance-vie

Vous pouvez résilier votre contrat avant la fin en envoyant une lettre recommandée avec accusé de réception spécifiant le compte sur lequel les fonds doivent être transférés. Le rachat total de votre contrat entraîne sa clôture. Dans certains contrats, en cas de fermeture avant échéance, vous devez régler des pénalités.

Quels sont les avantages de l’assurance-vie ?

C’est un placement qui permet de se constituer un capital et de le faire fructifier, de préparer sa retraite et de transmettre son patrimoine.

Allier performance et sécurité

Les fonds placés sont garantis à hauteur de 70.000€ par personne en cas de faillite de l’établissement financier qui gère le contrat. L’indemnisation est assurée par le fonds de garantie des assurances des personnes (FGAP).

Un risque adapté à chaque investisseur

L’assurance-vie allie la sécurité avec les fonds en euros et la possibilité d’augmenter la performance du placement grâce aux unités de compte. En fonction de votre profil d’investisseur, vous pouvez sélectionner différents supports pour atteindre vos objectifs et maîtriser votre niveau de risque.

Vous pouvez faire évoluer vos supports tout au long de votre vie en faisant des arbitrages. Ainsi, vous pouvez prendre plus de risques en investissant principalement dans des UC (unités de compte) au début de votre assurance-vie et sécuriser ensuite les plus-values en les transférant vers des fonds euros, à l’approche de votre retraite par exemple.

Profiter d’une fiscalité de plus en plus favorable

L’assurance-vie est imposée seulement quand vous effectuez un rachat total ou partiel. Les intérêts sont soumis aux prélèvements sociaux (17,2%) et à l’impôt sur le revenu. Le taux d’imposition dépend de la date d’ouverture du contrat.

Versements effectués avant le 27 septembre 2017

L’investisseur peut choisir entre être imposé selon le barème de l’impôt sur le revenu ou le prélèvement forfaitaire libératoire (PFL).

S’il choisit le barème de l’impôt sur le revenu, ses gains seront intégrés à son revenu fiscal de référence et il sera imposé en fonction de sa tranche d’imposition. S’il choisit le PFL, le taux dépend de l’ancienneté du contrat.

Année du rachatTaux du prélèvement forfaitaire libératoire
Avant la fin de la quatrième année35%
Entre la quatrième et la huitième année15%
Après la huitième année7,50%

Versements effectués après le 27 septembre 2017

Un prélèvement forfaitaire de 12,8% est appliqué. Il tombe à 7,5% quand le contrat a plus de huit ans. Le taux de 12,8% est également appliqué pour les sommes au-delà de 150.000€. Le montant figure sur l’avis d’imposition de l’année du retrait.

Le total des prélèvements (impôts et charges sociales) est donc de :

  • 24,7% : pour un contrat de plus de huit ans
  • 30% : pour un contrat de moins de huit ans
  • 30% : pour les sommes supérieures à 150.000€

En cas de rachat total ou partiel d’un contrat de plus de huit ans, un abattement de 4.600€ est appliqué pour les célibataires et de 9.200€ pour les couples.

L’imposition des rentes

Les revenus sous forme de rente viagère sont imposés en fonction de votre âge.

Âge au premier versementTaux d’imposition
Moins de 50 ans70%
Entre 50 et 59 ans50%
Entre 59 et 69 ans40%
Plus de 69 ans30%

Des exonérations possibles

Les personnes reconnues invalides sont exonérées des prélèvements sociaux.

L’assurance-vie est exonérée de l’impôt sur le revenu en cas de rachat du contrat avant le 31 décembre de l’année qui suit un licenciement, une mise en invalidité ou une mise à la retrait anticipée.

Les contribuables peuvent demander à être dispensés du prélèvement forfaitaire si leur revenu fiscal de référence de l’année N-2 est inférieur à 25.000€ pour un célibataire ou 50.000€ pour un couple.

Ancienneté du contrat avant 1983

Certains contrats anciens comme ceux souscrits avant 1983 et les contrats dits DSK ou NSK de plus de huit ans ne sont pas soumis à l’impôt sur le revenu.

Transmettre librement son héritage

Les sommes transmises en cas de décès ne font pas partie de la succession du défunt.

Pas de droits de succession

Dans presque tous les cas, les sommes transmises bénéficient d’un abattement et sont exonérées de droits de succession, quelle que soit la qualité du bénéficiaire. Si l’assuré a versé les primes avant ses soixante-dix ans, le prélèvement social forfaitaire est progressif.

Part de l’assurance-vie compriseTaux du prélèvement social forfaitaire
Entre 1 à 152 500 euros0%
Entre 152 501 et 700 000 euros20%
Au-delà de 700 001 euros31,50%
Part de l’assurance-vie comprise

Pour les versements effectués après les soixante-dix ans du souscripteur, l’abattement est de 30.500€, le reste est soumis aux droits de succession. Ces abattements s’appliquent par contrat et par personne. Plusieurs bénéficiaires d’un même assuré peuvent en profiter simultanément.

Choisir ses héritiers

Avec l’assurance-vie, vous léguer votre argent à la personne de votre choix, même sans entretenir de lien juridique ou familial avec elle.

Si les époux et les partenaires de pacte civil de solidarité (Pacs) sont exonérés de droits de succession, ce n’est pas le cas pour les concubins. En désignant votre conjoint, quel que soit son statut, comme bénéficiaire de l’assurance-vie, il ou elle pourra hériter sans s’acquitter de taxes.

De même, vous pourrez léguer une partie de votre capital à vos neveux ou amis sans qu’ils n’aient à régler des frais de succession pouvant aller jusqu’à 60% du leg.

Si vous avez des héritiers en ligne directe, veillez à respecter la réserve héréditaire. En effet, s’ils se sentent lésés par les répartitions, ils peuvent saisir la justice. En cas de versements exagérés, les fonds seront intégrés à la succession.

Sécuriser un prêt bancaire

L’assurance-vie peut être utilisée pour comme un apport pour sécuriser un prêt bancaire, à l’occasion d’un achat immobilier par exemple. Il est alors possible d’emprunter sans souscrire d’assurance emprunteur. Une solution intéressante pour les personnes âgées ou jugées à risque par les assureurs. C’est également un moyen de garantie pour obtenir un crédit in fine ou un prêt à l’étranger.

Pendant la durée du crédit, vous conservez votre capital, le bénéfice des intérêts et de l’ancienneté. Vous évitez aussi de faire un retrait qui pourrait être soumis à l’impôt sur le revenu et aux prélèvements sociaux. Le montant du crédit accordé par la banque dépend des fonds disponibles sur l’assurance-vie et du niveau de risque. Plus les supports sont sécurisés, plus le prêt sera important.

Le nantissement

L’emprunteur et l’établissement bancaire informent l’assureur que l’assurance-vie est utilisée pour nantir le prêt. En cas de défaillance du débiteur, l’établissement bancaire devient bénéficiaire de l’assurance-vie ou demande le rachat du contrat à son profit. Lorsque le crédit a été remboursé, le nantissement fait l’objet d’une mainlevée.

La délégation de créance

La délégation de créance fonctionne comme le nantissement à la différence que l’assureur donne son accord et ajoute un avenant au contrat d’assurance-vie.

Comment optimiser son assurance-vie ?

Les avantages fiscaux de l’assurance-vie sont liés à son antériorité.

Ouvrir un contrat sans attendre

La fiscalité généreuse dont jouissent les polices les plus anciennes incite à souscrire dès aujourd’hui pour profiter des conditions actuelles avant qu’elles ne changent. Conclure un contrat pour faire date le plus tôt possible permet d’anticiper ses besoins futurs.

Même sans moyens financiers

Il n’est pas nécessaire de disposer d’un apport pour avoir une assurance-vie ni d’y consacrer une épargne mensuelle. Un premier investissement de quelques centaines d’euros suffit. Choisissez le versement libre des primes pour alimenter votre compte selon vos rentrées d’argent.

Avantage vis-à-vis du Livret A ou du LDD

Vous aurez rendement supérieur au livret A ou au livret de développement durable (LDD). L’argent sera disponible et vous pourrez, au bout de huit ans, obtenir un taux réduit d’imposition pour disposer de votre capital.

Même pour ses enfants mineurs

Le père, la mère ou représentants légaux peuvent souscrire un contrat pour leurs enfants mineurs. Les primes peuvent prendre la forme de présents d’usage, de la part des parents, grands-parents ou du reste de la famille. Les donations et héritages au bénéfice de l’enfant peuvent aussi être placés sur l’assurance-vie.

Ainsi, à sa majorité, le titulaire effectue des retraits en profitant de l’antériorité de la fiscalité pour réaliser ses projets (financer ses études, passer le permis de conduire, acheter un bien immobilier, etc.)

Même à la retraite

L’espérance moyenne de vie en France est quatre-vingt-deux ans. Un placement à moyen terme comme l’assurance-vie reste une option intéressante même après la retraite. Vous continuez à faire fructifier votre patrimoine et préparez l’avenir de vos proches.

Après soixante-dix ans, il est conseillé d’ouvrir nouveau contrat. Il sera plus facile de calculer les sommes versées, les montants des abattements et des droits de succession. C’est également là que vous effectuerez des rachats en cas de besoin, pour ne pas perdre l’ancienneté de vos contrats précédents.

Attention cependant aux conditions de ce nouvel engagement, certains assureurs imposent une limite d’âge et un questionnaire de santé.

Bien choisir son assurance-vie

Investissement préféré des Français oblige, l’offre des contrats est très importante et il peut être parfois difficile de s’y retrouver. Les grands médias spécialisés publient chaque année des dossiers et des comparatifs des meilleures assurances-vie.

Ils y évaluent la performance, les frais, le type de gestion, les options d’arbitrage, la réputation et la solidité de l’assureur.

Choisir un contrat performant

Un des objectifs premiers quand on souscrit une assurance-vie est de faire grandir son capital. Le rendement offert est alors une des priorités. Si vous n’avez pas ou peu de connaissances en économie, vous pouvez vous appuyez sur les récompenses et les labels décernés par les professionnels de la finance.

Vous pouvez aussi consulter les bilans des années précédentes. Mais gardez à l’esprit que la performance de votre produit financier dépend de sa répartition et des risques que vous acceptez de prendre.

Si vous en avez le temps et la possibilité, vous pouvez comparer les différents supports : fonds euros et unités de compte détenus par l’assurance-vie. Demandez-vous alors quelles sont leurs perspectives et s’ils sont suffisamment diversifiés.

Attention aux frais

Le montant des frais d’ouverture, de gestion et d’arbitrage sont un élément de comparaison. Ils doivent être proportionnels au service rendu et ne pas engloutir tous vos intérêts.

Il est souvent possible de négocier les frais d’ouverture. Les frais d’arbitrage sont pratiquement nuls ou totalement inexistants sur les offres en ligne.

Opter pour la gestion individuelle ou collective

Dans un contrat individuel, les décisions sont prises entre vous et l’assureur. Il ne peut pas modifier les termes du contrat sans votre accord, cela vaut pour le montant des frais. Cela signifie aussi que vous êtes en ligne directe pour la gestion de votre argent et que l’assureur ne se mobilise pas toujours pour vous proposer de nouvelles opportunités.

Dans un contrat collectif, vous souscrivez via un intermédiaire. Vous êtes seulement informé des modifications contractuelles. L’intermédiaire a la responsabilité de votre contrat et de celui des autres adhérents. Il a donc plus de poids pour négocier de nouvelles alternatives et des conditions plus intéressantes.

Un assureur à votre service

Que vous choisissiez un assureur, votre banque, une banque en ligne ou un courtier, soyez attentif aux services proposés et au professionnalisme de votre interlocuteur.

Avez-vous eu les réponses à vos questions ? Est-il facile de contacter quelqu’un si vous en éprouvez le besoin ? Quelles sont les garanties ? Comme pour tout engagement, vous devez pouvoir faire confiance à l’autre partie et à ses compétences.

Diversifier ses placements

Contrairement au plan d’épargne logement (PEL) ou à d’autres comptes-épargne, il est autorisé de détenir plusieurs contrats d’assurance-vie.

Sécuriser ses investissements

Pour chaque contrat souscrit, vous bénéficiez de la garantie de 70.000€ du FGAP. Si vous investissez 100.000€ dans une assurance-vie auprès d’un établissement bancaire qui fait faillite, vous recevrez une indemnisation de 70.000€.

Mais si vous investissez 50.000€ dans deux établissements qui font tous les deux faillites, alors vous percevrez deux fois 50.000€ du FGAP et n’enregistrerez pas de perte.

Limiter les risques

Dans la gestion de patrimoine, la diversification permet de limiter les risques.

Selon les contrats, les fonds euros et les unités de comptes ne sont pas les mêmes. En choisissant plusieurs offres, vous avez accès à des supports et des rendements différents. Si un support fait une faible plus-value ou a un résultat négatif, l’ensemble de vos placements ne sera pas impacté.

Vous pouvez également moduler le niveau de risque selon vos contrats avec par exemple :

  • Un contrat très sécurisé : pour y verser les intérêts des autres contrats
  • Un contrat avec un niveau de risque élevé : pour un objectif à long terme
  • Un contrat intermédiaire : pour vos projets à moyen terme

Profiter plusieurs fois des abattements

Si vous souhaitez désigner plusieurs bénéficiaires, vous pouvez ouvrir une assurance pour chacun. Vous modulerez les fonds tout en restant en dessous du seuil des abattements de 152.500€ par destinataire si vous avez moins de soixante-dix, et 30.500€ si vous êtes plus âgé.

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